« On y est, le numérique éthique et écologique débarque en Suisse ! » a annoncé Florian Revaz le 28 Janvier 2021, durant le webinaire de lancement organisé en partenariat avec l’État de Genève, marquant officiellement la création d’un Institut Numérique Responsable suisse.
Le numérique a de lourds impacts sur l’environnement mais pose aussi des problématiques liées à l’accessibilité des services numériques, la protection des données, la gouvernance du web etc. C’est pourquoi, pour Florian Revaz, « on ne peut pas faire une transition numérique sans intégrer les normes écologiques à la conception des projets ». C’est cet élan qui a impulsé le déploiement d’une initiative numérique responsable en Suisse.
L’INR débarque en Suisse
La Suisse a donc rejoint le réseau des INR après l’ISIT belge en octobre 2020. L’objectif est de rassembler le maximum d’acteurs sur une transition numérique responsable, afin de sensibiliser le plus grand nombre, de travailler sur des outils de mesure d’empreinte, des services numériques et de partager des bonnes pratiques. La constitution d’un réseau d’INR permet de capitaliser sur des outils existants et de mutualiser les expertises pour travailler sur des projets communs, afin de diffuser le plus largement possible des pratiques numérique responsable.
Comment s’organise l’INR suisse ?
L’Institut du Numérique Responsable suisse travaille actuellement sur la structuration d’un Comité Scientifique, d’un Comité d’Éthique, ainsi que d’un comité d’expertes et d’experts, pilotés respectivement par Ivan Mariblanca, Pierre Zieba et Frederic Daenzer. Les comités sont propres à chaque INR afin d’être en cohérence avec les spécificités territoriales. Cependant, une collaboration et une organisation inter-INR sont essentielles.
En accord avec les valeurs de partage des INR, la charte Numérique Responsable est mise à disposition sur les portails de toutes les entités, chaque acteur peut s’y engager. Le label numérique responsable porté par l’Agence LUCIE est disponible en Suisse, le processus de labellisation s’articule de la même manière que dans les autres pays européens. La labellisation donne également accès à la communauté LUCIE des labellisés. La tarification en francs suisses suit le même découpage qu’en France et en Belgique.
La collaboration des INR permettra de travailler sur trois grands axes stratégiques : la recherche et développement, la diffusion des savoirs et le déploiement de nouveaux partenariats en Europe et à l’international.
Vers un développement européen et international ?
L’INR suisse est actuellement en relation avec la Suisse allemande via le mouvement GreenIT Switzerland repris par l’ASUT, a déclaré Florian Revaz durant le webinaire de lancement, le but étant « de travailler en collaboration ».
« On travaille avec des membres du gouvernement français pour essayer de porter à un niveau européen un certain nombre de projets sur lesquels l’INR est positionné. » indique quant à lui Olivier Bieber, Directeur de la stratégie de l’INR France.
La création de l’INR suisse est une opportunité importante pour le développement du réseau des INR en Europe, et bientôt à l’international, car l’urgence climatique nous concerne tous.
Visionnez le replay de l’évènement : https://vimeo.com/515338763
Retrouvez l’INR suisse : https://institutnr-ch.org/
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