Ce référentiel est mené dans le cadre de la mission interministérielle « Green Tech » et co-pilotée par la Direction interministérielle du numérique (DINUM), le Ministère de la Transition Écologique, mais également l’ADEME et l’Institut du Numérique Responsable. Les objectifs sont de réduire la consommation de ressources informatiques et énergétiques et la contribution à l’obsolescence des équipements, qu’il s’agisse des équipements utilisateurs ou des équipements réseau ou serveur. Ce référentiel est issu d’un travail de tamisage du Guide de Référence de Conception Responsable de Services Numériques (RGESN) piloté par l’INR. Les recommandations conservées et transformées en critères sont celles qui sont : prioritaires et les plus génériques possibles.
Ce référentiel contient des critères qui sont tous vérifiables, génériques et intemporels. Le but étant de pouvoir réaliser un audit de conformité du service numérique (auto-audit ou audit externe indépendant). Chaque critère est une question. Il est attendu comme réponse un « oui », un « non » ou un « non applicable ». La réponse « oui » est favorable en termes de réduction des impacts environnementaux. La réponse « non applicable » doit être justifiée.
Ce référentiel doit être intégré dans un cercle vertueux comprenant les référentiels et règlements existants (RGAA, RGS, RGI, RGPD, R2GA).
NumEcoDiag vous permet d’évaluer facilement l’écoconception de votre service ou produit numérique. Développé par la MiNumEco, il se base sur les 79 critères du Référentiel Général d’Écoconception de Services Numériques (RGESN).
Cette version 2024 reprend et complète les travaux menés en 2022 dans le cadre de la mission interministérielle numérique responsable et co-pilotée par la Direction interministérielle du numérique (DINUM), le Ministère de la Transition Écologique, l’ADEME et l’Institut du Numérique Responsable.
Les critères sont répertoriées dans 8 catégories :
D’après le livre blanc « L’écoconception des services numériques » (AGIT, 2017), le périmètre d’un service numérique est le suivant : « un service numérique répond à un besoin spécifique, il a une ou plusieurs fonctionnalités et des utilisateurs. Il est considéré comme l’association :
Ce référentiel s’applique donc à tout service numérique : site web, API, logiciel à installer, logiciel en SAAS… Les systèmes d’exploitation ne sont donc pas couverts par ce référentiel.
Ce référentiel ne s’applique pas au périmètre d’une organisation ni dans celui d’un équipement numérique physique.
Les contributrices et contributeurs principaux de ce guide sont les suivants : Direction interministérielle du numérique (DINUM) et le Ministère de la Transition Ecologique (MTE), avec la participation de tous les ministères, l’ADEME, l’Institut du Numérique Responsable (INR), DAE (Direction des Achats de l’Etat), la DGE (Direction Générale des Entreprises), le CGDD (Commissariat Général au Développement Durable), l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) ou l’INRIA (Institut national de recherche en informatique et en automatique), Tasmane et Temesis.