
Dans le cadre de son développement, l’INR renforce ses rangs avec une nouvelle recrue : Margaux Mazière, responsable de communication. Margaux œuvre depuis plus de 10 ans dans la communication avec une conviction : allier innovation, impact et responsabilité. Aujourd’hui engagée au sein de l’INR, elle nous partage son parcours et sa vision d’un numérique plus durable.
- Pouvez-vous nous dire qui vous êtes et présenter votre parcours ?
Je m’appelle Margaux Mazière, j’ai 35 ans et j’évolue dans le domaine de la communication et du marketing depuis 12 ans.
J’ai commencé ma carrière en agence (TWBA) à Paris, puis un aller simple vers Bordeaux m’a amené à intégrer les équipes marketing de Cdiscount durant 2 ans. J’ai ensuite été auto entrepreneur dans la création de contenu éditorial pour différents clients dans le secteur de la culture, avant d’intégrer le Groupe Sud Ouest durant 9 ans. Lors de cette aventure, j’ai navigué entre la communication BtoB, l’accompagnement de startups dans le secteur des médias et des services pour finalement prendre la direction du service communication du Groupe pendant 2 ans, afin de consolider un pôle aux compétences transverses.
Je suis également membre de l’APACOM et (fièrement) été élue au Comité d’Administration depuis 2 ans. Cette association qui rassemble les professionnels de la communication de Nouvelle-Aquitaine intègre depuis quelques années la RSE (connaissez-vous la Journée de la Communication Responsable organisée depuis 2 ans à Bordeaux par des bénévoles incroyables ?) dans ses projets et cela m’a beaucoup inspiré.
- Comment avez-vous intégré la démarche numérique responsable dans vos expériences précédentes ?
Dans mon expérience dans les médias, j’ai toujours eu à cœur de questionner l’impact des formats et des contenus promotionnels que nous produisions, ainsi que leur diffusion. J’ai intégré une démarche numérique responsable en veillant à représenter la diversité des profils et à réfléchir à la diffusion des contenus pour qu’ils soient accessibles au plus grand nombre, y compris aux publics moins connectés ou moins familiers avec les outils numériques. J’ai également questionné l’avenir du média papier (ou des supports de communication éphémères, tels que les flyers, etc) qui permettent malgré tout de maintenir un lien social fort dans certains territoires ou dans certaines zones.
Dans l’accompagnement de startups, j’ai souvent amené les porteurs de projet à intégrer dès le départ une réflexion sur leur impact, qu’il soit social, environnemental ou éthique. Cela passe par des questions concrètes : l’accessibilité de leur service, la sobriété du design, la clarté des données collectées, ou encore le modèle économique choisi. Je crois profondément qu’on peut concilier innovation et responsabilité, à condition de poser les bonnes questions tôt, et d’impliquer des profils qualifiés dans la conception.
Pour moi, intégrer le numérique responsable, c’est un état d’esprit : être dans une logique d’écoute, de remise en question, et d’amélioration continue. Et surtout, c’est une démarche collective : personne ne peut tout faire seul, mais chacun peut faire sa part.
- Qu’est-ce qui vous a fait prendre conscience de l’urgence climatique ? Dans votre quotidien, comment se traduisent vos actions en faveur du développement durable ?
Selon moi, le numérique qui ne se limite pas à l’innovation technique, mais il interroge aussi l’impact de chaque outil, chaque usage, sur notre société, notre environnement, et notre quotidien.
Ayant grandi à la campagne et vivant aujourd’hui en milieu urbain, je suis particulièrement sensible aux inégalités d’accès, que ce soit à la connexion, à l’équipement ou aux compétences numériques. Un numérique inclusif, c’est un numérique qui ne laisse personne de côté : ni les personnes éloignées géographiquement, ni celles en situation de précarité, ni celles qui ne se reconnaissent pas dans les modèles dominants.
Et un numérique responsable, c’est aussi un numérique qui intègre la sobriété : dans son design, son usage des ressources, et dans l’attention portée aux autres.
Pour moi, cela passe par des choix plus conscients, plus respectueux, à toutes les étapes : conception, développement, usage. C’est un engagement quotidien, fait de petites actions, de bienveillance, d’écoute et l’équité.
- Pour vous, c’est quoi le numérique plus responsable et plus inclusif de demain ?
Un numérique plus responsable et inclusif, c’est un numérique qui ne laisse personne de côté et qui prend en compte son impact global : humain, social et environnemental.
Pour moi, cela veut dire concevoir des outils accessibles, limiter leur empreinte, et surtout, remettre du sens, du respect et de l’équité dans nos choix technologiques.
Ce n’est pas qu’une question de technique, mais de valeurs.
- Qu’est-ce qui vous a poussé à vouloir rejoindre l’INR ?
Après plus de 9 ans passés à voir le secteur des médias se transformer et les démarches RSE fleurir et s’ancrer dans les plans stratégiques, les actions du quotidiens et les objectifs des équipes, j’ai eu envie d’intégrer plus de sens et d’impact dans mon quotidien professionnel.
Rejoindre une structure à taille humaine, où “faire” est notre force. J’apporte mon expertise et mes compétences en communication pour faire rayonner l’INR, ses adhérents, labellisés, certifiés et partenaires au-delà des frontières établies.
J’apprécie chaque jour depuis mon arrivée et j’ai hâte de proposer mes idées très prochainement.
- Quelle est votre devise ? Votre leitmotiv ?
Rebondir et bien s’entourer. C’est un véritable état d’esprit à alimenter au quotidien, se construire un réseau solide et inspirant, et avoir toujours envie d’aller plus loin et ne jamais baisser les bras. Pour chaque défi, chaque étape, chaque remise en question, une solution existe et il faut prendre le temps de relativiser et d’innover.
Bienvenue à Margaux ! Nous sommes convaincus que son énergie, son expertise et son engagement seront des atouts précieux pour faire rayonner le numérique responsable.